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Références

§ de Mutur Zikin §

 

 

Itzalaren pareko, Suntsi dire bethiko Populu handiak, Denborako nausiak, Ez ezagun tokiak: Bera Eskalduna Bizi egon dena!

Les grands peuples, les maîtres de leur temps, ont disparu à jamais, pareils à des ombres, mais non les lieux qui les connurent: Le peuple basque, lui, est le seul qui ait survécu!

Jean Martin Hiribarren dans Hirugarren kanta (1853)

 

 

 

 

 

Références histoire du Pays basquee

  1. L'hypothèse du remplissage catastrophique n'a toutefois pas rencontré l'approbation de tous les chercheurs : des études géologiques récentes tendent à récuser l'idée d'un déversement catastrophique de la Méditerranée dans la Mer Noire. Actuellement, il n'y a pas d'accord sur la question parmi les scientifiques et trois reconstructions très différentes de l'histoire de la mer Noire coexistent : l'hypothèse catastrophiste, une hypothèse gradualiste et une hypothèse pour laquelle le niveau de la mer a souvent oscillé.

  2. Entre 5500 et 4800 ans avant J.-C., la première culture Indo-européenne est attestée dans la steppe pontique, au nord de la mer Noire: c'est la culture de Samara. Ces Proto-indo-européens propageront leur langue, leur culture, leurs croyances et leurs codes à travers toute l'Europe. Ils sont les premiers êtres humains à domestiquer le cheval ce qui facilita leur expansion. Ils parlaient à l'origine une langue ancienne appelée indo-européen commun par les linguistes et qui a été partiellement reconstituée. Cette langue est à l'origine de l'immense majorité des langues parlées en Europe (Albanais, Baltes, Celtes, Germains, Grecs, Latins, Slaves, Arméniens).

  3. « Vasconia » est un mot trouvé pour la première fois en l'année 394, dans une lettre de Paulino de Nola à Ausonio, et utilisé pendant un millénaire et demi avant qu'on utilise le néologisme de Pays Basque, qui en castillan apparaît pour la première fois en 1818. Les historiens classiques Pline, Strabon et Ptolomeo s'y étaient déjà référés précédemment pour parler des territoires des Vascons, où l'on différenciait le Vasconum saltus du Vasconum agrum et qui entre le IIe siècle av. J.-C. et le Ier siècle av. J.-C. représentait la totalité de la province de Navarre, le nord-ouest de l'Aragon, une partie du Guipuscoa et le nord de La Rioja.

  4. « Tout ce que disait don Quichotte était entendu par un des écuyers qui accompagnaient la voiture, lequel était Biscayen ; et celui-ci, voyant qu’il ne voulait pas laisser partir la voiture, mais qu’il prétendait, au contraire, la faire retourner au Toboso, s’approcha de don Quichotte,....etc »

  5. En 1239, le roi de Castille Fernando III le Saint permet aux habitants d’Ojacastro, dans la Rioja, d’employer l’euskara devant les juges.

  6. En comparant les distances génétiques entre les populations et en faisant entre autres l'hypothèse que les populations moins proches culturellement et linguistiquement ont généralement moins de chances de pratiquer l'échange génétique, Cavalli-Sforza avance l'idée, déjà généralement admise par les bascologues, que le basque est enraciné sur le même territoire depuis très longtemps, sans qu'il y ait eu de substitution linguistique, en particulier avec un parler indo-européen. Ce qui est nouveau est qu'il repousse cette date à un horizon préhistorique très éloigné, soit 35 000 ou 40 000 ans.

  7. Enfin, e dernier phénomène important, c‘est l‘apparition de l‘agriculture ou révolution néolithique, initiée il y a environ 10 000 ans à partir du Moyen-Orient. Les premiers agriculteurs vont migrer vers l‘Europe de l‘Ouest emmenant à la fois leurs gènes et leur patrimoine culturel. On note que les Basques actuels ne possèdent que peu de marqueurs génétiques correspondant à cette période par rapport aux autres Européens. Grâce au marquage au carbone 14 de fossiles de germes de blé, on a pu estimer que la vague de néolithisation n‘a atteint l‘aire basque qu‘environ 5000 ans plus tard (soit environ 200 à 250 générations plus tard)

  8. « La théorie d'Aranzadi (1889, 1905). La thèse soutenue par Aranzadi a été proposée à la suite de nombreuses observations faites par l'auteur sur des ossements anciens et modernes ainsi que sur des sujets vivants appartenant à la branche espagnole du peuple basque. Exposée dans plusieurs articles, elle est exprimée sous une forme synthétique dans « El pueblo euskalduna » (1889) et « Existe una raza euskara ? sus caractères antropologicos » (1905). Frappé au premier abord de la diversité des types qu'il rencontre parmi les Basques, Aranzadi parvient à la conclusion provisoire que « l'actuel peuple basque peut être considéré comme l'union d'un peuple ibère ou offrant des affinités avec les Berbères et d'un peuple boréal ayant quelque chose du Finnois et du Lapon, avec mélange postérieur d'un peuple kimrique ou germain ». On a considéré souvent cette diagnose comme un aveu d'impuissance,

  9. Les tribus des montagnes navarraises envoyaient toujours leurs milices combattre à la solde sous les aigles romaines. La valeur des Vascons sauva les Romains d'une défaite complète à Gelduba, et conserva la Germanie à l'empire, lors de la révolte de Clodius Civil. Nous devons à Tacite la connaissance de ce fait d'armes.

  10. Son appartenance ou non aux peuples Vascons, est étudiée, parce qu'ils se trouvaient à la frontière entre le secteur celtibère de l'Èbre et celui de la Navarre. Strabon mentionne dans ses chroniques sur le Sertorio que les iacetanos sont un peuple indépendant des Vascons, alors que l'historien grec Ptolomeo les identifie comme Vascons. Quelques théories suggèrent qu'il s'agissait d'un peuple d'origine aquitaine, venu dans les Pyrénées et se sont établis dans des zones Vasconnes.

  11. Mare Externum, l’océan extérieur (la Méditerranée était la mer intérieure) que les Romains connaissaient beaucoup mieux qu’on ne l’imaginait. D’ailleurs, Oiasso était selon Mertxe Urteaga, un port important dans le trafic de marchandises du golfe de Gascogne, une étape importante dans le trajet qui, depuis l’extrême occidental de la péninsule surmontait le littoral vers Burdigala, l’actuel Bordeaux, et Londres.

  12. L’idole Mikeldi est une étrange figure zoomorphe paléochrétienne, représentative de l’ancienne religion païenne pratiquée par les Basques. Elle tient entre ses pattes deux disques symbolisant le soleil et la lune. Découverte à la fin du XIXe siècle dans la contrée du Duranguesado, c’est l’une des pièces les plus appréciées du Musée Archéologique, Ethnographique et Historique Basque de Bilbao.

  13. La présence de Rome est faible dans le saltus vasconum ou zone septentrionale et boisée (La Montagne) dans laquelle survit la langue vernaculaire (la langue basque). La perméabilité culturelle est loin d’être la règle. En revanche, à partir du IIe siècle av. J.-C., la romanisation se renforce dans l’ager vasconum, la zone méridionale plus accessible, qui offre aussi les plus grandes ressources naturelles. Dans le saltus, en 75 av. J.-C., le grand Pompée s’empare d’Iruña, principale cité vasconne et y installe la population romaine qui portera son nom, Pampelune.

  14. Ces différences linguistiques propres à l’Hispania s’accentuèrent avec les invasions germaniques qui commencèrent en 409 avec les Vandales, puis avec les Alains et les Suèves. En 412, les Wisigoths, devenus alliés des Romains, refoulèrent les Vandales en Bétique et dans les Baléares, les Alains en Lusitanie et les Suèves dans l’actuelle Galice. Au milieu du Ve siècle, les Wisigoths occupaient déjà toute la péninsule Ibérique ainsi que le sud de la France, soit de Gibraltar jusqu’à Toulouse, retenue comme capitale. Ils ne purent vaincre les Basques, qui réussiront à fonder un royaume avec comme capitale Pampelune.

  15. La Novempopulanie naquit la fin du IIème siècle de l'Aquitaine ibérique, laquelle s'était séparée de ses peuplades celtes, désormais constituées en Aquitaine seconde, avec Bordeaux pour capitale. Dans le pays des neuf peuples (Tarbelles, Vasates, Elusates, Convènes, Ausques, Consoranni, Lactorates, Boiates, Illuronenses), la cité, formée du chef-lieu et du secteur en dépendant, constitua l'unité administrative de base àl'image de Lectoure. Les agglomérations quittèrent les hauteurs pour s'établir dans les vallées et les plaines. Connaissant un beau développement, Elusa devint la capitale de la Novempopulanie. Celle-ci, semblable aux autres provinces de l'Empire, ne compta pas moins de douze cités (dont Augusta Auscorum, Auch) la fin du IV ème siècle. Le latin, langue officielle, fut bientôt admis par la population. Dans les zones rurales subsistèrent toutefois les anciens dialectes, parfois fort différents.

  16. L’analyse détaillée des textes, parmi les Cartularios de Valpuesta écrits en castillan, nous apprend tois choses : - D’une part, que la langue castillane existait déjà vers l’année 1100 - Que cette langue ressemble très fortement au castillan contemporain, et qu’elle en a toutes les caractéristiques principales sur les plans de la syntaxe, de la grammaire et du vocabulaire.- Et curieusement, alors qu’en l’an 1132 on parle manifestement déjà le castillan, les Cartularios de Valpuesta utilisent alternativement soit une langue proche du castillan, soit une langue latinisée, jusqu’en 1200.

  17. La proximité dans l'espace de la langue basque se manifeste dans certains noms de lieux (Margalluli, Lopa, Yrola, Zopillozi) et de nombreux anthroponymes : Eita / Agia / Ega / Exa (du basque Aita ''père'''), Enneco (de ene ''mio'''), Annai, Annaiaz ou expression mie ennaia sur Anai Basque" frère ". Ama "mère", Anderazu, Anderkina ou sur d'autres Anderguina 'dame', Affostar / Haoztar, Amusco, Amunnu (sur Amon "grand-mère»), Bela / Belasco (Bela "corbeau"), Beraxa / Belaza / Beilaze, Eilo / Olio, Ereti, Iaunso (Jaun de "monsieur"), Ionti, Ozoa "loup", Peitrokane, Olakide, mais pas d'origine basque, si elles semblent être la tradition dans ce domaine: Dolkiti, Durance (Durango nom, et peut-être Durana) , Endura, Gasseza, Lihoti, Lopaza (au moins le suffixe), Nequeti (toponyme Lequeitio) Zorraquinus (La Rioja dans le terme Zorraquín )...

  18. Le Cantabre, ou le Montañés est le nom donné à la langue utilisée dans l'Ouest de la Cantabrie et certaines zones de la vallée de Pas et de la vallée de Soba, dans sa zone orientale. Il s'agit d'une transition linguistique d'un dialecte asturien, un ancien dialecte du castillan, ou une langue romane. La Cantabrie a deux sous-dialectes : l'Ouest et l'Est. La zone de séparation entre ces deux variantes se situe entre la rivière de Saja et le Pas. Le Pas est le dialecte de l'Est a la particularité d'être particulièrement bien conservé.

  19. Le ''v''' n'existent pas en basque… vous savez certainement que le son ''v''' tel que nous le connaissons en français n'existe pas non plus en espagnol… Voyez-vous où je veux en venir : pas de 'v' en basque, et pas de 'v' en espagnol… Eh oui, c'est l'influence ancienne du basque sur le latin parlé au centre-nord de la péninsule ibérique (le futur castillan, donc l'espagnol), qui est la raison de la disparition du son ''v'''' en espagnol ! La même chose s'est produite avec la lettre 'f' : en basque ancien les mots ne pouvaient pas commencer par un 'f'. L'influence du basque sur l'espagnol naissant a été telle que de nombreux mots espagnols ont été « défigurés ». Ainsi la « farina » latine est-elle devenue la « harina » espagnole (passage d'un 'f' à un 'h' aspiré). « Fabulare » est devenu de la même façon « hablar » (« parler »).

  20. Mozarabe vient de l’arabe musta’rib qui signifie « arabisé ». Il s'agit du nom donné aux chrétiens vivant en Espagne musulmane et écrivant en langue arabe. Les mozarabes étaient de culture arabe, mais certains parlaient une langue romane, L’Aljamía ou le mozarabe, dialecte archaïque de l'Espagne transcrit en caractères arabes. Leur liturgie était dite en arabe.

  21. Entre phonèmes apparentés de deux langues sœurs (sol/suelo , bon/bueno fait penser à une diphtongaison en espagnol d'un phonème qui est resté une monophtongue en français)

  22. En linguistique, l'épenthèse (substantif féminin), du grec epi (« en plus ») en (« dans ») et thesis (« pose ») soit epenthesis (« intercalation d'une lettre », synonyme latin : adjectio) est une modification phonétique de type métaplasme qui consiste en l'apparition, à l'intérieur d'un mot ou groupe de mots, d'un phonème adventice qui en facilite l'articulation et n'a pas d'origine étymologique.

  23. Sites principaux : Grottes d'Isturitz et d'Oxocelhaya sur les communes d'Isturits et de Saint-Martin-d'Arberoue de Gatzarria sur la commune de Ossas-Suhare et Abri-sous-roche d'Olha sur la commune de Cambo-les-Bains Sites secondaires : Grottes de Sare, de Haregi ou Haréguy sur la commune de Aussurucq, d'Unikoté sur la commune d'Iholdy, Site de plein air de Lestaulan, quartier de Maignon, à Bayonne, Abri-sous-roche de Axlor sur la commune de Dima, Grotte de Lezetxiki sur la commune de Arrasate, Coscobilo sur la commune de Olazti-Olazagutía, Peña Miel sur la commune de Nieva de Cameros, d'Arrillor au village de Murua sur la commune de Zigoitia.

  24. Le Paléolithique supérieur est la période de la Préhistoire qui est caractérisée par l’arrivée de l’Homme moderne en Europe, le développement de nouvelles techniques (lames, industrie osseuse, propulseur, etc.) et l'explosion de l'art préhistorique. Il se situe entre 35 000 et 10 000 ans avant notre ère et correspond à la fin de la dernière période glaciaire.

  25. L'Azilien est un faciès culturel de l'Épipaléolithique défini initialement par Édouard Piette en 1889 à partir des industries découvertes dans la grotte du Mas d'Azil en Ariège. Dans ce gisement, des couches à nombreux galets colorés ou gravés et à harpons plats s'intercalent entre les niveaux du Magdalénien et du Néolithique. Ces éléments sont associés à des lamelles à dos courbe obtenu par retouche abrupte : dénommées « lames de canif » par É. Piette, ces pièces sont connues depuis comme pointes aziliennes et sont considérées comme des armatures de projectiles. Le manque de précision de la définition initiale a conduit les auteurs à reconnaître des industries aziliennes dans de nombreux contextes différents, des Pyrénées à l'Écosse, de l'Espagne cantabrique à la Suisse. Ces industries, datées d'environ 12 000 à 9 500 ans.

  26. La palette de couleur des paléolithiques est évidemment étroitement liée à la capacité des matières premières à fournir un pigment. Le rouge et le noir, et leurs variantes, sont les couleurs les plus fréquemment utilisées. La couleur blanche bien qu'existante à l'état de pigment n'a quant à elle jamais été utilisée. Les couleurs naturelles des parois sont également mises à profit par les peintres du paléolithique (par exemple : les écailles de calcites tombées). Parmi les colorants citons l'ocre (jaune), le charbon de bois (noir), l'argile (rouge). Deux techniques de peinture prédominent : la peinture au pinceau et celle au soufflet, ou crachat. Jusqu'au Magdalénien, l'art pariétal est essentiellement monochrome, composé de tons rougeâtres ou noirâtres. Puis il devient polychrome.

  27. La céramique cardiale est un style décoratif néolithique qui tire son nom des empreintes réalisées sur l'argile fraîche des poteries à l'aide d'un coquillage, le Cardium. Le Néolithique ancien méridional est aussi appelé Cardial.

  28.  

     

     

     

     

     

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  29. Iluna Ehulea

     

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